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UN BEAU MORANDI — 2005

A NICE MORANDI

Installation

Installation: Oil painting on wood board 70x70cm, wooden partition and strut 120x190cm, lead pencil on wood boards 70x70cm, photocryl paintings on canvas 130x170cm, u.v. light (black light)

Exhibition: L'Ombre del Dubbio (Shadow of a Doubt), solo exhibition at Leo-France srl, Florence (Italy), 2005

Marcello : « Tu as un très beau Morandi »

Steiner : « Je l’aime beaucoup…

Les objets baignent dans le rêve »

Ce dialogue issu de la « Dolce Vita » de Fellini va se matérialiser sur l’écran, en réserve, tandis que le tableau est une composition à partir d’éléments d’œuvres de Morandi. C’est l’idée que l’on se fait d’un Morandi, devenu un cliché par rapport aux objets. Le tableau est devenu une figure de style. La « nature morte » ou « vie immobile » (en anglais « still life ») de Morandi donne une matérialité intemporelle à des objets qui étaient fabriqués. En effet, Morandi recouvrait de couches de peintures de vrais objets qu’ensuite il mettait en scène pour créer ses compositions. L’illusion du vrai à partir du faux, c’est tout le paradoxe du théâtre. Les objets-repères vont devenir des déclencheurs de stimuli, d’une mémoire de la peinture incorporée : le peinture toujours pré-filmée, la peinture au cinéma.

 

Marie de Brugerolle La peinture au cinéma, accessoire, extrait du texte pour l’exposition Scénarimages, Galerie José Martinez, Lyon, 2006

Marcello: “You have a very nice Morandi”

Steiner : “I really like it…

The objects are swimming in a dream.”

This dialogue from Fellini’s Dolce Vita will be materialised on a canvas, left blank, while the painting is a composition using elements from works by Morandi. It shows the idea that can be formed of a Morandi, now a cliché in terms of its objects. The painting has become a stylistic figure. Morandi’s still life gives a timeless materiality to objects which have been produced. Thus, Morandi covered with coats of paint the genuine objects which he then arranged to create his compositions. The illusion of truth using a fake is the whole paradox of the theatre. Marker objects can thus become triggers of stimuli, the memory of an incorporated painting: a painting which is always pre-filmed, painting in the cinema.

 

Marie de Brugerolle, La peinture au cinéma, accessoire, extract of the text for the exhibition Scénarimages, Galerie José Martinez, Lyon, 2006

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